Cet arrêt de travail, qui touche 2100 chauffeurs routiers et autres travailleurs, survient le jour même de l'entrée en vigueur de la loi fédérale interdisant le recours aux travailleurs de remplacement.

DHL a lié cette interruption à l'impasse des négociations avec Unifor ainsi qu'à la révision des règles, qui interdisent aux recrues de remplacer les employés sous réglementation fédérale en grève ou en lock-out.

L'entreprise de messagerie allemande, dont les 50 000 clients au Canada incluent Lululemon, Shein et Siemens, a poursuivi ses activités pendant les douze premiers jours de l'arrêt de travail, mais a commencé à réduire ses activités plus tôt cette semaine à l'approche de la mise en vigueur de la loi.

La présidente d'Unifor, Lana Payne, a affirmé que l'entreprise a fait appel à des travailleurs de remplacement – une affirmation que DHL n'a pas démentie – une mesure qu'elle a qualifiée de légale à ce moment, mais qui compromettait l'obtention de salaires équitables.

La ministre de l'Emploi, Patty Hajdu, a indiqué avoir rencontré les deux parties mercredi après que DHL lui a demandé la semaine dernière d'intervenir dans l'impasse en obligeant la reprise du travail.