Dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi, la société indique que, «après avoir minutieusement considéré toutes les autres solutions de rechange possibles», il est dans l’intérêt de LeddarTech de faire une cession de faillite. 

L’entreprise, qui développe des systèmes avancés d’aide à la conduite et de conduite autonome basés sur l’intelligence artificielle, avait déjà dit mercredi qu’elle ne comptait pas reprendre ses activités et que les employés temporairement mis à pied le mois dernier ne seraient pas rappelés. 

LeddarTech, dont le siège social est à Québec, mais qui compte aussi des bureaux à Montréal et à Tel-Aviv, en Israël, précise ne pas avoir trouvé de partenaire commercial approprié ni réussi à réunir assez de capitaux. Elle a aussi reçu un avis de défaut de son offre de financement relais. 

L’action de LeddarTech a chuté de 2 cents US, ou de 8,0 %, à 19 cents US au Nasdaq mardi, son plus bas niveau jamais atteint, après une dégringolade débutée plus tôt cette année. 

La semaine dernière, l’entreprise avait mis «en garde les investisseurs du risque important» que les actionnaires reçoivent peu, voire aucune valeur, dans le cadre d’un processus de faillite et d’insolvabilité. 

Elle anticipe désormais que la négociation de ses titres soit interrompue en raison du processus de faillite et qu’ils «finiront par être radiés de la cote du Nasdaq».