Dans sa décision, la Cour supérieure «ordonne au ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTQ) de cesser toute démarche visant l’éviction des personnes en situation d’itinérance vivant le long de la rue Notre-Dame Est», pour les dix prochains jours.

La CJI avait déposé une requête d’urgence le 10 juin dernier afin d’empêcher le démantèlement prévu du campement.

 

Lors des procédures judiciaires, les avocats de la Clinique juridique itinérante ont plaidé que le démantèlement causerait un préjudice sérieux aux campeurs et qu'on ne peut pas démanteler un campement lorsque les refuges débordent.

Du côté de la Ville de Montréal et du ministère québécois des Transports, les avocats ont plutôt évoqué les enjeux de sécurité liés à ce campement, comme l'accumulation de structures à caractère permanent, l'augmentation des tentes ainsi que la fréquence des interventions policières et des pompiers. Ils ont dit qu'ils ne veulent pas interdire les campements en ville, mais seulement déplacer les tentes dans des secteurs ciblés.

 

Avec les informations de Véronique Dubé et d’Audrey Bonaque pour Noovo Info