L’entreprise de logiciels de conduite reposant sur l’intelligence artificielle fait cette mise au point dans un communiqué publié mercredi matin. Les employés déjà mis à pied ne seront pas rappelés, peut-on lire. 

Déjà en difficulté financière, LeddarTech indique que «la cessation de ses pourparlers avec une contrepartie commerciale éventuelle importante» est à l’origine de ces licenciements. 

LeddarTech ne prévoit pas reprendre ses activités d’ici la fin d’un examen entamé par le conseil d’administration afin de trouver des solutions. La société mentionne qu’il pourrait s’agir de la vente de l’entreprise comme d’une cessation en faillite, en passant par une restructuration ou une dissolution ordonnée. 

 

L’entreprise, établie à Québec, mais comptant aussi des bureaux à Montréal et Tel-Aviv en Israël, «met en garde les investisseurs du risque important» que les actionnaires reçoivent peu, voire aucune valeur, dans le cadre d’un processus de faillite et d’insolvabilité. 

La négociation des actions au Nasdaq pourrait d’ailleurs être interrompue. 

L’action de LeddarTech a chuté de 14 cents US, ou de 38 %, à 23 cents, mercredi.

À voir aussi | Vendre son entreprise: un parcours extrêmement périlleux au Québec

 

L’entreprise de logiciels, créée en 2017, développe des systèmes d’aide à la conduite, de conduite autonome et de stationnement basés sur l’intelligence artificielle. 

Investissement Québec détient 11,6 % des actions de la société. La Banque de développement du Canada (BDC) détient, pour sa part, une participation de 5,3 %.