Le détaillant indique que les employés concernés font partie de ses centres de soutien aux magasins.
Cette décision intervient alors que le président américain Donald Trump a déclenché une guerre tarifaire mondiale qui a eu des répercussions sur les chaînes d'approvisionnement et a pesé sur les résultats financiers. Les droits de douane imposés par M. Trump visent particulièrement la Chine, un marché clé pour Lululemon, ainsi que plusieurs pays du Moyen-Orient et d'Asie qui sont des hauts lieux pour les fabricants de vêtements.
Dans ses résultats financiers publiés au début du mois, la société prévoyait des hausses de prix stratégiques pour faire face aux droits de douane américains, répercutant ainsi une partie des coûts sur ses clients.
Les hausses de prix devraient être modestes et ne concerner que quelques produits Lululemon, mais elles reflètent les efforts que l'entreprise doit déployer pour se protéger de la guerre commerciale menée par Donald Trump et de la pression qu'elle exerce sur les dépenses de consommation, expliquait Meghan Frank, directrice financière de la société, lors d'une conférence téléphonique avec des analystes le 5 juin.
Le détaillant a revu à la baisse ses prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année, estimant que l'impact des droits de douane attendus serait plus important que prévu.
L’entreprise a annoncé que son bénéfice par action devrait désormais se situer entre 14,58 $ US et 14,78 $ US pour l’année, en baisse par rapport à la fourchette antérieure de 14,95 $ US à 15,15 $ US.
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Les actions de Lululemon ont chuté de près de 29 % depuis que la société a publié ses résultats du premier trimestre.
Calvin McDonald, chef de la direction de Lululemon, avait alors spécifié que, même si Lululemon était mieux positionnée que la plupart des autres, l’entreprise constatait déjà une baisse de fréquentation en magasin, notamment aux États-Unis.